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Espèces cibles

Espèces cibles prioritaires pour les prospections Libellules

Les espèces fréquentant les mêmes habitats sont regroupées.


Espèces printannières des bras morts rhénans, marais, étangs végétalisés

Leucorrhine à gros thorax ; Leucorrhine à large queue ; Aeschne isocèle

Période : les Leucorrhines émergent précocement, principalement entre début-mai (avril ?) et début juin. L'Aeschne isocèle en mai et juin. Les adultes s'observent surtout fin mai - mi juin, beaucoup plus occasionnellement jusqu'en juillet.

Secteurs de recherche : toute la bande rhénane (surtout Centre-Alsace) pour les trois espèces, où elles peuvent voler ensemble sur certains sites. Egalement massif de Haguenau.

L'Aeschne isocèle fréquente d'autres régions naturelles avec étangs et marais : Sundgau, bassin potassique, Alsace Bossue, mais la reproduction n'est pour l'instant certifiée que très localement, et doit être recherchée.

L'erratisme de l'Aeschne isocèle et de la Leucorrhine à gros thorax est important. Pour cette dernière, les observations en dehors de la bande rhénane restent isolées et sporadiques. Même le long du Rhin, la présence de mâles adultes sur de nombreux bras morts peut être temporaire, et n'est pas révélatrice d'une reproduction. Pour ces deux espèces, la recherche des exuvies et/ou des émergences est nécessaire.

Les mâles adultes de Leucorrhine à large queue apparaissent plus cantonnés à leurs sites de reproduction, et se repèrent assez aisément aux jumelles début juin.

Objectifs : rechercher le maximum de sites de développement larvaires, par la recherche d’exuvies et d’émergences. Caractérisation des habitats larvaires.

Méthodes :

Bande rhénane centrale : prospections systématiques du réseau de bras morts autour des stations de reproduction connues de Leucorrhines. Journées ouvertes à tous sur inscription. Dates prévisionelles : dernière décade de mai, peut-être début juin.

Ailleurs sur la bande rhénane sud et nord : prospection individuelle des habitats potentiels dans les secteurs de présence.

Pour l'Aeschne isocèle, pas de recherche particulière en dehors des secteurs à Leucorrhines. Mais l'observation d'adultes doit être couplée à une recherche d'exuvies. Les pontes doivent être signalées.

 


Espèces des fossés agricoles et petits cours d'eau

Agrion de Mercure et Agrion orné

Période : ces deux Agrions se recherchent surtout en juin, où les adultes sont les plus nombreux. Il peuvent émerger cependant dès mai, et localement voler jusque fin août.

Secteurs de recherche : toute l'Alsace en dehors des sols acides du massif vosgien pour l'Agrion de Mercure. Fossés d'Outre-Forêt pour l'Agrion orné, qui vole (théoriquement) toujours en compagnie de l'Agrion de Mercure, dont il est sympatrique.

Objectifs - Agrion orné : prospections sytématiques de toutes les stations subsistantes et habitats potentiels en Outre-Forêt et périphérie du massif de Haguenau.

Objectifs - Agrion de Mercure : l'espèce montre des densités variables selon les régions naturelles. Bien implantée sur la bande rhénane centrale de Marckolsheim à Strasbourg, elle est connue de la plupart des autres régions naturelles de plaine, où elle semble beaucoup plus sporadique.

Méthodes : Il est proposé (surtout en juin) :

- de rechercher systématiquement l'implantation de l'Agrion de Mercure sur le contre-canal de drainage du Rhin, qui semble jouer un rôle majeur dans la connectivité des milieux rhénans.

- dans les régions naturelles où l'espèce est peu connue : de vérifier les stations anciennes ; d'étendre la rechercher de l'espèce sur les habitats potentiels autour de stations connues.

- partout en Alsace, et pour tous les observateurs qui le souhaitent : d'accompagner leurs observations de l'espèce par des photos ou descriptions du biotope, afin d'établir un catalogue des habitats.

 


Espèce des sources et suintements forestiers

Cordulégastre bidenté

Période : l'espèce émerge surtout en mai à juin. Les adultes peuvent être observés jusqu'en septembre, mais sont erratiques et sont rarement sur les sites de reproduction, qui sont difficiles à détecter. De fait, la recherche d'exuvies en juin, et surtout des larves, qui peut se pratiquer en toute saison, constitue la principale méthode.

Secteur de recherche : suintements et sources forestiers du Jura, des Vosges, des secteurs collinéens du Sundgau et d'Alsace Bossue. Préférentiellement sur calcaire, semble moins fréquent sur les sols les plus acides.

Objectif : compléter la cartographie de présence.

Méthodes : les adultes sont rencontrés dans les layons, les clairières, les lisières.  N'hésitez pas à localiser le plus précisément possible par GPS les habitats potentiels que vous pourrez détecter dans les secteurs d'observation d'imagos. La recherche de larves peut se faire en toute saison, et le constitution d'un catalogue de sites potentiels est important pour envisager des recherches de larves hors saison.

 


Espèce des rivières (fleuves) à fonds sablonneux

Gomphe serpentin

Période : l'espèce émerge surtout de début juin à mi-juillet. Les adultes peuvent être observés jusqu'en automne, mais sont largement erratiques et peu présents sur leurs sites de reproduction. De fait, les exuvies constituent la principale méthode de recherche de l'espèce, d'autant qu'elles sont assez aisée à trouver dans les secteurs forestiers.

Secteur de recherche : les cours de plaine des rivières des Vosges du Nord, de la Zorn à la Lauter.

Objectif  : compléter la cartographie de présence sur les cours d’eau de plaine dans le Nord de l'Alsace.

Méthodes : 

Effectuer des descentes complètes de certains cours d’eau en canoë, y compris le Vieux-Rhin. Le canoë reste, si le cours d'eau est navigable, le moyen le plus simple de prospecter un long linéaire à la recherche d'exuvies.

Autrement, la recherche peut se faire à pied, mais elle donne de nettement meilleure résultat lorsqu'elle s'effectue les pied dans l'eau que depuis la berge. Les ponts sont à visiter en priorité.

 


Espèces estivales du Rhin

Gomphe à pattes jaunes et Gomphe semblable

Période : ces gomphidés rhénans émergent entre mi-juillet et début août. Les imagos sont quasiment indétectables, et seule les exuvies témoignent de leurs présence. 

Secteur de recherche : Le Gomphe à pattes jaunes semble avoir colonisé la totalité du cours du fleuve (mais n'est détecté que sporadiquement), alors que le Gomphe semblable n'est connu que du Vieux-Rhin.

Objectif : compléter la cartographie de présence le long du fleuve.

Méthodes : Seul le canoë rend possible la recherche d'exuvies sur des linéaires importants sur le fleuve. Mais cela reste très aléatoire. A défaut, la méthode la plus simple consiste à parcourir, lors du au pic d'émergence de l'espèce, les berges dénudées (plages de sables, galets, limons), qui se découvrent ça et là le long du Rhin, notamment si le niveau est bas. Les Gomphidés émergent en effet fréquemment à découvert et à plat, et les exuvies sont très visibles sur ces sites. Inconvénient : vent et surtout pluie les font disparaître très vite. Ce type de recherche est très facile, mais, pour être efficace, doit être effectuée en plein pic d'émergence, et après quelques jours de beau temps. Lorsque les plages n'existent pas, les Gomphes émergent à la vertical accrochés à des supports divers (végétaux, racines...). Dans ce cas, les exuvies peuvent rester plus longtemps, mais leur découverte est des plus aléatoires, sauf sur quelques secteurs où la diminution artificielle du niveau d'eau liée aux centrales permet de longer temporairement la rive côté Rhin.

 


Canaux et fossés ou bras morts et plans d'eau végétalisés

Sympetrum du Piémont

Période : ce Sympetrum "immanquable" émerge en juillet et août. Les adultes peuvent être visibles jusqu'à l'automne. Les stations de reproduction semblent très disséminées, mais l'espèce est erratique et se disperse dans la Hardt, le Nonnenbruch et la bande rhénane, depuis la Petite Camargue jusqu'à Strasbourg.

Secteurs de recherche : en priorité les divers canaux du Haut-Rhin, notamment le canal du Rhône au Rhin.
Egalement le long du Rhin, de la Petite Camargue jusqu'à Strasbourg, sur les secteurs potentiels.

Objectif : compléter la cartographie des habitats de reproduction sur tous les sites d'observations.. Vérifier les tronçons de canaux avec reproduction (prospection systématique).

Méthodes : la descente en canoë sur les canaux serait le plus rationnel. A défaut, le partage du linéaire est à faire. A parcourir à pied ou à vélo lors du pic d'émergence pour noter les immatures, à défaut de pouvoir trouver les exuvies.

 


Espèces estivales des bras morts rhénans, mares et marais végétalisés (pouvant s'assécher ou avec "zones de marnage")

Sympetrums déprimé, S. jaune d'or ; Lestes dryade, L. verdoyant, L. fiancé

Période : Les lestidés et le Sympetrum jaune d'or peuvent émerger dès juin, mais surtout en juillet. Le Sympetrum déprimé émerge principalement de mi-juillet à début août. Toutes ces espèces sont visibles en (juillet)-août, et également souvent jusqu'en septembre.
Les autres espèces accompagnatrices (Leste sauvage, Sympetrum meridionale, Sympetrum de Foscolombe, Aeschne affine) peuvent être plus précoces mais sont également visibles jusqu'à l'automne.

Secteur de recherche : ces espèces sont à rechercher partout. La totalité des stations connues de Sympetrum déprimé sont sur la bande rhénane. La majorité des stations de Lestes dryade et L. verdoyant dans la région de Haguenau et les Vosges du Nord.

La plupart des Lestes sont (ou peuvent être) également des espèces montagnardes (tourbières). Le Leste fiancé est le plus répandu, mais il semble se raréfier dans plusieurs régions naturelles, notamment sur la bande rhénane.

Les Sympetrums jaune d'or, de Foscolombe et méridionale, sont des migrateurs fréquents, et les observations de pontes les années d'invasion ne signalent pas forcément des stations pérennes.

Biotopes : le Sympetrum déprimé paraît principalement associé aux cariçaies se développant en eau peu profonde dans des plages caractérisées par battement de nappe important, tant sur des bras morts ou des mares rhénans que en périphérie de plans d'eau plus importants (plages de gravières, queue d'étangs).

Le Leste dryade et le Leste sauvage sont des spécialistes de milieux temporaires, pouvant s'assécher totalement au cours de l'été. Toutes les autres espèces citées ici peuvent se retrouver sur ces habitats.

Objectif : compléter la cartographie de présence de ces espèces, en priorité du Sympetrum déprimé le long du Rhin, lequel peut être présent sur des stations de Leucorrhines et d'Aeschnes isocèle. Rechercher le maximum de sites de développement larvaires, par la recherche d’exuvies, d’émergences ou d'observations de pontes. Caractériser des habitats larvaires.

Pour les autres espèces, vérifier les données anciennes sporadiques si cela est possible.

Méthodes : 

- Pour le Sympetrum déprimé : vérifier les stations anciennes ; étendre la recherche de l'espèce sur les habitats potentiels autour de stations connues ; accompagner les observations par des photos ou descriptions du biotope, afin d'établir un catalogue des habitats larvaires. L'erratisme en dehors de la bande rhénane est possible, mais la reproduction y est à confirmer.

- pour les autres espèces, l'attention des observateurs sera attiré sur les périodes d'émergence et  les méthodes de recherche.


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